De janvier à septembre, la consommation française de volailles serait en hausse de 2 à 3 %, tirée par le poulet en restauration hors domicile (RHD). De janvier à octobre, les achats des ménages reculent de 0,8 % sur un an. Les découpes et les élaborés restent dynamiques. Pour les opérateurs, le contexte économique reste délicat, notamment avec le développement de la RHD.
Les importations de volailles de janvier à septembre représentent 36 % de la consommation totale et 42 % en poulet. Elles progressent principalement en poulet (+ 4 %) depuis l’Union européenne (UE) et reculent de 4,5 % depuis les pays tiers. Les envois thaïlandais augmentent au détriment du Brésil.
Sur la même période, les exportations se replient de 12,4 % en volume et de 3,9 % en valeur. En poulet, la baisse vers les pays tiers se poursuit (- 20 %), notamment vers les Proche et Moyen-Orient et l’Afrique subsaharienne.
Le recul du grand export impacte la production avec des abattages de poulet en baisse (- 0,9 %), et une tendance à l’augmentation des poids en lien avec la reconquête du marché intérieur. Les volumes de dinde exportés sont toujours en diminution vers l’UE (- 15 %) et les pays tiers (- 11,4 %).