Après avoir établi une carte des risques de sécheresse estivale en mai 2022, le Comité d’anticipation et de suivi hydrologique (CASH) s’est à nouveau réuni, le 13 juillet 2022, pour faire le point sur l’état de la ressource en eau sur le territoire national.
« En ce début d’été, la sécheresse est installée sur une large partie du pays, avec près de 70 départements concernés par des mesures de restriction sur les usages de l’eau, indique le communiqué. Elle est plus marquée sur le pourtour méditerranéen, les Régions Pays de la Loire et Centre-Val de Loire, avec des territoires au niveau de crise, traduisant un arrêt des prélèvements non prioritaires », poursuit-il.
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Quatre niveaux de restriction
Le Comité rappelle les quatre niveaux de restrictions d’usages qui peuvent être mis en place, en concertation avec les acteurs territoriaux, et adaptables selon les enjeux locaux (information disponible sur le site de Propluvia) :
- Le niveau de vigilance, pour inciter aux économies d’eau ;
- Le niveaux d’alerte qui impose une réduction des prélèvements et des activités impactant les milieux ;
- Le niveau d’alerte renforcée (mêmes types de mesures que le niveau d’alerte mais d’un degré supérieur) ;
- Le niveau de crise, qui renforce les interdictions de prélèvements, comme l’irrigation par aspersion par exemple.
« L’activation de ces mesures, faisant suite aux annonces canicule de la semaine, garantit une gestion efficace répondant aux besoins prioritaires (alimentation en eau potable, sécurité, santé) et maximisant les usages économiques, le tout dans le respect des équilibres naturels », indique le Comité.
« Par toutes ces actions, le gouvernement agit pour permettre à chaque français l’accès à une eau potable de qualité. Face à la situation de sécheresse exceptionnelle que nous observons, chacun peut intervenir en économisant et priorisant sa consommation pour préserver la ressource de tous », conclut-il.