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Malgré l’abondance des récoltes mondiales de céréales, les prix à la production restent globalement soutenus, en augmentation sur un an et par rapport à la moyenne quinquennale. Il en est de même pour les oléagineux et les fruits et légumes. Les cours des animaux de boucherie sont en revanche inférieurs à ceux de 2019 et à la moyenne 2015-2019, notamment chez les jeunes bovins et les porcins.

 

Petite récolte et demande mondiale profitent au blé tendre

La faible récolte française de blé tendre et la demande internationale élevée ont largement compensé la générosité des récoltes mondiales ainsi que la hausse de l’euro face au dollar. Les prix du blé tendre sont en augmentation, tout comme ceux de l’orge, permettant à l’ensemble des prix des céréales de croître sur un an et par rapport à la moyenne quinquennale.

 

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Les cours des oléagineux « se maintiennent au-dessus des niveaux de 2019 et des cours moyens, en lien avec une récolte limitée », rajoute Agreste.

 

Pêches et nectarines tirent le cours des fruits vers le haut

En août 2020, les prix à la production des fruits étaient toujours en hausse sur un an et par rapport à la moyenne quinquennale. Ce maintien des prix est principalement expliqué par l’augmentation des cours des pêches et nectarines.

 

Les cours des légumes se ressaisissent en août 2020 après un recul notable en juin et juillet à la sortie du confinement, exception faite pour la salade et les tomates, dont les prix sont impactés par « les volumes importants et la concurrence des jardins familiaux ».

 

Repli des cours de jeunes bovins et des porcins

En août 2020, les prix à la production du bétail sont « orientés à la baisse [sur un an], sous l’effet du recul des cours des porcins par rapport aux niveaux élevés de 2019 », explique Agreste. Ils sont en revanche plutôt stables par rapport au mois précédent avec un repli de 0,2%, grâce « à la bonne tenue des cours des vaches, des veaux et des ovins » qui permet de compenser le recul des cours des jeunes bovins et des ovins.

 

La reprise de la consommation hors foyer aura permis aux prix des gros bovins de se placer au dessus des cours de 2019 pour la première fois depuis le début de l’année.