« En mars, les abattages de gros bovins poursuivent leur baisse sur un an (–2,3 %) et par rapport à la moyenne de 2020-2024 (–6,5 %). » C’est le constat que dresse Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa note d’Infos rapides publiée le 29 avril 2025. En incluant les veaux de boucherie, la baisse d’activité des abattoirs pour les bovins de boucherie atteint 4,1 %.

Quelles sont les catégories les plus touchées par cette évolution baissière ? Les vaches laitières et les génisses, répond Agreste. À 62 500 têtes, les abattages de réformes laitières ont reculé de 3,4 % entre mars 2024 et mars 2025. Ceux de génisses se replient de 4,8 % sur la même période pour atteindre 50 340 têtes. À 253 000 têtes, l’activité totale des abattoirs pour les gros bovins de boucherie en mars, dépasse celle de février 2025.

Évolution des abattages de gros bovins de boucherie en France en 2024 et 2025.

Une activité stable pour les abattoirs concernant les vaches allaitantes

Les abattages de gros bovins mâles sont également en retrait sur un an : de 1,2 %, pour atteindre 83 600 têtes. Ceux de vaches allaitantes se maintiennent à un peu plus de 56 600 têtes (–0,2 %). Ceux de veaux de boucherie accusent une chute de 9,0 % par rapport à l’année dernière.

Par rapport à leur niveau moyen sur la période de 2020 à 2024, toutes les catégories de bovins de boucherie voient leurs abattages reculer :

  • De 6,3 % pour les vaches allaitantes ;
  • De 11,4 % pour les vaches laitières ;
  • De 5,4 % pour les génisses ;
  • De 3,3 % pour les gros bovins mâles ;
  • De 14,2 % pour les veaux de boucherie.