En février 2024, 257 100 agneaux ont été abattus en France, soit une légère baisse de 0,7 % en têtes par rapport à l’an dernier. Les abattages se replient de 10,3 % comparativement à la moyenne de 2019-2023. C’est ce que rapporte Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa note de conjoncture publiée le 29 mars 2024.
Des cours à la baisse
Du côté des ovins de réforme, la baisse des abattages est plus marquée. Avec 33 600 têtes abattues, l’activité chute de 12,3 % en glissement annuel et de 14,3 % par rapport à la moyenne quinquennale.
En parallèle, « à 8,5 €/kg, le cours de l’agneau poursuit sa baisse saisonnière entamée après les fêtes de fin d’année », observe Agreste. Il reste néanmoins supérieur de 8,5 % à son niveau de février 2023 et de 23,8 % par rapport à la moyenne de ces cinq dernières années.
Après une forte hausse en 2023, le coût de l’aliment pour ovins baisse, quant à lui, de 11,5 % entre janvier 2023 et janvier 2024. Il est toutefois supérieur à la moyenne quinquennale (+11,2 %).
Les exportations d’agneaux vivants suivent la tendance
Pour le premier mois de l’année 2024, « les exportations d’agneaux vivants, très influencées par les échanges avec l’Espagne, diminuent de 13,1 % sur un an », constate Agreste. Dans le même temps, les importations et exportations françaises de viande ovine déclinent, respectivement de 4,4 % et de 2,8 % sur un an.
Quant à la consommation de viande ovine, elle se maintient entre janvier 2023 et janvier 2024 (–0,1 %).