En février 2022, 92 542 broutards ont été vendus à l’exportation contre 93 275 l’année dernière, à la même période. « Les exportations sont inférieures de 0,8 % à leur niveau de 2021 », calcule Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans sa note d’Infos rapides diffusée le 29 avril 2022.
Les craintes des engraisseurs se renforcent
Sur cette période, les envois vers l’Italie se rétractent de 1 % sur un an. « Le repli concerne uniquement les ventes de génisses », d’après Agreste. « L’activité se maintient mais la guerre en Ukraine inquiète les engraisseurs italiens sur le coût et la disponibilité des aliments, d’autant que l’Italie est soumise à une sécheresse qui pourrait réduire les récoltes nationales », fait savoir l’Institut de l’élevage (Idele) dans sa dernière note de conjoncture.
Le commerce espagnol tourne toujours au ralenti
En direction du marché espagnol, les ventes sont à nouveau en net recul (–31,4 %) en comparaison à l’an dernier. « Ce repli concerne plus particulièrement les broutards de moins de 160 kg dont les exportations reculent de 30,6 % par rapport à février 2021 », complète Agreste.
« La hausse des importations espagnoles de veaux laitiers n’a pas suffi à compenser la baisse des envois de broutards », relève l’Idele, avant d’ajouter que les engraisseurs espagnols sont très impactés par la hausse des charges.
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S’agissant des envois vers les pays tiers, 9 700 animaux ont été acheminés vers l’Algérie, soit une hausse de 34,2 % par rapport à leur niveau de 2021.