En avril 2024, la production française d’aliments composés a augmenté de 8,6 % par rapport à son niveau de 2023. C’est le constat que dressent La Coopération Agricole nutrition animale et le Snia dans leur note de conjoncture diffusée le 2 juillet 2024. Le mois d’avril comptait un jour ouvré de plus en 2024 qu’en 2023.
Une progression de 11,5 % pour les bovins
Les volumes d’aliments à destination des bovins bondissent de 11,5 % pour atteindre 330 400 tonnes. La progression concerne autant les vaches laitières (+9,8 %, 234 800 tonnes) que les autres catégories de bovins (+15,8 %, 95 600 tonnes). Les volumes de mash livrés ont aussi progressé : de 9,5 %, à 85 500 tonnes.
Les tonnages d’aliments pour ovins et caprins affichent eux aussi une progression (+8,7 %). Les volumes d’aliments composés pour les porcs ont augmenté de 3,3 % par rapport à avril 2023. Ils atteignent 341 000 tonnes. La progression est plus marquée en porcelets (+7,9 %, 48 100 tonnes) et truies (+6,8 %, 56 600 tonnes), que pour les porcs charcutiers (+1,6 %, 236 400 tonnes).
Toujours des écarts en volailles
Concernant les volailles, les industriels de l’alimentation animale enregistrent une hausse de 9,6 %, mais avec une situation toujours hétérogène entre les espèces. Les volumes pour les pintades sont stables (+0,8 %). Ceux des autres filières progressent plus ou moins : +3 % en poulets, +8 % en dindes, +10,6 % en pondeuses, +36,4 % en palmipèdes et +37 % en cailles.
Les fabrications destinées aux lapins augmentent également (+2,2 %), ainsi que celles d’aliments d’allaitement (+10,6 %).
Sur les quatre premiers mois de 2024, la production globale d’aliments progresse de 4,3 % par rapport à 2023. Elle atteint 6 335 400 tonnes. Elle est tirée à la hausse par la progression des volumes destinés aux volailles (+9,3 %), aux bovins (+4,1 %), ovins et caprins (+20 %) et les ventes de mash (+2,5 %). En revanche, les livraisons dans les élevages de porcs ont reculé de 2,8 % sur le début de l’année.