75 % de la sole de maïs était considérée dans des conditions de culture « bonnes à très bonnes » au 7 juillet 2025, contre 78 % une semaine auparavant, et 83 % à la même période en 2024, selon l’observatoire Céré’Obs de FranceAgriMer mis à jour le 11 juillet 2025 par FranceAgriMer. Ce pourcentage pourrait s’être encore dégradé depuis. « Le temps chaud et sec sur l’ensemble des bassins de production de maïs en Europe inquiète de nouveau », notait Argus Media dans sa note quotidienne diffusée ce vendredi 11 juillet.

À la faveur des fortes températures, les maïs sont également en avance. Le stade floraison femelle, très sensible au manque d’eau, est passé de 11 % à 36 % entre les 30 juin et 7 juillet, contre 4 % à date en 2024, et 20 % pour la moyenne quinquennale.

Surveiller la floraison des maïs pour prévoir la date d’ensilage (10/07/2025)

Avancée rapide des moissons

Les moissons restent bien plus précoces que la moyenne quinquennale, même si les récentes pluies ont ralenti les chantiers dans certaines régions. Au 7 juillet, les orges d’hiver étaient moissonnées à hauteur de 94 %, contre 70 % une semaine plus tôt, et 64 % en moyenne quinquennale.

Orge d’hiver : les rendements au rendez-vous, la qualité un peu moins (01/07/2025)

« La date médiane de ce stade présente une avance de six jours sur la moyenne cinq ans », note FranceAgriMer. Normandie et Bretagne sont les seules régions en deçà des 90 %, avec respectivement 81 et 71 % des surfaces récoltées au 7 juillet.

En blé tendre, la récolte était effectuée sur 36 % de la sole nationale au 7 juillet 2025, contre 11 % au 30 juin, 4 % en 2024 et 15 % sur la moyenne cinq ans. Normandie et Bretagne restent les régions les moins avancées, avec moins de 10 % des surfaces battues. L’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire et les Pays de la Loire se situent entre 49 % et 68 %, et la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie à plus de 80 %.

La récolte du blé dur a progressé de 33 % à 74 % entre les 30 juin et 7 juillet, contre 17 % 2024 et 39 % sur la moyenne quinquennale. La date médiane présente une avance de huit jours sur la moyenne des cinq dernières années.

Enfin, les moissons d’orge de printemps ont progressé de 14 % à 30 % sur la même période, contre 2 % au 7 juillet 2024, et 14 % sur la moyenne quinquennale.

Raphaëlle Borget