Cette année, les semis de maïs fourrage ont globalement pu démarrer tôt, et les températures généralement excédentaires sur mai et surtout juin, conduisent à une floraison précoce. Arvalis, l’AGPM (1), la FNPSMS (2) et l’UFS (3) recommandent donc, dans un communiqué commun du 9 juillet 2025, de visiter les parcelles dès le début de la floraison mâle. Celle-ci se caractérise par la sortie des premières panicules du sommet des maïs et précède de quelques jours la floraison femelle.
« Puis, par comptage de plantes dans une zone représentative de la parcelle — soit en évitant les bordures — il est possible de déterminer le pourcentage de plantes présentant au moins une soie. On estime qu’une plante est fleurie lorsqu’elle présente au moins une soie, et la parcelle est fleurie quand au moins 50 % des plantes présentent des soies. »
Récolter à 32-33 % de matière sèche
La date de floraison femelle permet d’estimer la période optimale de récolte, comme le soulignent les quatre organisations. « Selon la précocité de la variété, il faudra ensuite cumuler entre 560°C et 750°C (en base 6-30°C) pour arriver autour du stade 32-33 % de matière sèche (MS), soit 45 à 70 jours selon les régions et le climat », est-il précisé.
Arvalis, l’AGPM, la FNPSMS et l’UFS en profitent pour rappeler que le stade optimal de récolte des maïs fourrage se situe autour de 32-33 % de matière sèche plante entière (MS). « Récolter à moins de 30 % de MS, c’est limiter le rendement et risquer des pertes de sucres au silo par écoulement de jus. Récolter à plus de 35 % de MS, c’est compliquer le tassement au silo en risquant d’altérer la qualité de conservation et c’est aussi réduire la digestibilité des parties tiges/feuilles de la plante. »
(1) Association générale des producteurs de maïs. (2) Fédération nationale des producteurs de semences de maïs et de sorgho. (3) Union française des semenciers.