Dans les zones les plus précoces, les récoltes de colza ont déjà débuté. Avant de se lancer, Terres Inovia rappelle qu’il faut s’assurer de la maturité de la crucifère.
Éviter les pertes
Les graines doivent atteindre environ 9 % d’humidité. Les enveloppes des siliques doivent être matures, d’une couleur brun clair (autour de 10 % d’humidité). Terres Inovia prévient : « La présence de siliques dont les enveloppes ne sont pas complètement sèches peut entraîner d’importantes pertes de rendement. »
Il faut également « limiter la présence de tiges vertes à moins de 20 % pour assurer une récolte efficace ». Car là encore la forte présence de tiges non matures « peut entraîner des pertes importantes lors du battage ».
S’adapter à la maturité des parcelles
Terres Inovia estime qu’une seule solution est envisageable lorsque les conditions ne sont pas réunies : « Décaler la récolte, même si cela peut être après celle du blé. »
En revanche, l’institut rappelle que la récolte avec une végétation trop sèche (moins de 8 % d’humidité) risque d’entraîner des pertes à l’avant de la machine. L’institut juge qu’il sera alors « préférable de récolter tôt le matin avec une machine équipée d’une d’extension de coupe colza ».