Le pétrole montait encore, mardi, en raison des affrontements en Libye, tandis que l’huile de palme remontait un peu également à la Bourse de Kuala Lumpur.
Mais le contexte général des huiles demeurait lourd, soulignait Marion Cassagnou, analyste au cabinet Agritel.
En cause, la limitation des exportations de canola canadien en Chine, qui représente 40 % des volumes.
Sur le plan intérieur, le contexte était davantage susceptible de soutenir les cours, avec la confirmation par le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, Agreste, d’un très fort recul des surfaces de colza.
« La sole de colza diminuerait de 18,5 % sur un an […], conséquence de la sécheresse de 2018. Le chiffre est révisé en baisse de 27 000 hectares par rapport au mois dernier », indiquait Agreste dans une note publiée mardi.
Vers 18h00 sur Euronext, la tonne de colza reculait de 1,50 € sur l’échéance de mai, à 359,25 €, et de 1 € sur celle d’août, à 362,75 €.