1 968 566 lactations qualifiées, d’en moyenne 345 jours. C’est le bilan qu’a tiré l’Institut de l’élevage pour l’année 2022, présenté dans un communiqué de presse « contrôle laitier » de juillet 2023. « Le nombre d’exploitations ayant fourni des résultats a baissé de 6,7 % » par rapport à 2021, une diminution plus accentuée qu’auparavant. En 2021, cette baisse était de 6,1 %, et de 5,5 % en 2020. La tendance est à l’agrandissement des fermes qui restent en place : 48,2 % des élevages concernés comptent plus de 60 lactations. « Les trois grandes races nationales (prim’holstein, montbéliarde et normande) représentent 90,2 % du total des lactations qualifiées », précise le communiqué.

« 57,9 % des lactations à moins de 300 000 cellules »

L’augmentation d’un jour dans la durée moyenne de lactation ne comble pas la baisse de production. Par rapport à 2021, elle a diminué de 9 kg par vache, s’établissant à 8 878 kg en moyenne sur la lactation. Du côté de la composition, le taux butyreux est stable à 40,6 g/kg, tandis que le taux protéique est en baisse à 32,7 g/kg (–0,2 par rapport à 2021). Mais la situation cellulaire est bonne : « 57,9 % des lactations affichent moins de 300 000 cellules à l’ensemble des contrôles ». Seulement 10,3 % d’entre elles présentent plus de 800 000 cellules « à au moins deux contrôles ». Selon l’Institut de l’élevage, ces chiffres confirment une amélioration de la situation cellulaire de la production laitière française.