L’été météorologique 2024, qui s’est achevé le 31 août, a encore été plus chaud que la normale, annonce Météo-France qui dresse le bilan climatique de la saison. Il aura été marqué par des épisodes orageux localement très violents, et une pluviométrie contrastée selon les régions.

La saison n’a pas échappé aux vagues de chaleur, qui sont présentes quasiment chaque année depuis 2000, indique Météo-France. Ainsi, une première vague de chaleur a concerné la moitié sud du pays du 29 juillet au 2 août, puis la seconde a touché une grande partie de la France du 6 au 13 août, à l’exception du Nord-Ouest.

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Le mois d’août supérieur de 1,5°C à la normale

L’été 2024 aura dépassé la normale de +0,7°C par rapport à la moyenne de 1991-2020. Si le mois de juin est resté conforme à la normale, juillet a été légèrement plus chaud (+0,6°C), et août encore davantage (+1,5°C).

Deux vagues de chaleur ont traversé le pays au cours de l'été 2024. (©  Météo-France)

Toutefois, Météo-France observe de forts contrastes. Globalement, les températures ont été proches des normales de saison sur la façade ouest, mais plus chaudes sur la moitié est du pays. Plus en détail, le quart sud-est du pays a connu des températures très élevées, avec +1 à +1,5°C au-dessus des normales. De plus, le seuil des 40°C a été localement dépassé dans les régions méditerranéennes ainsi qu’en Gironde et dans les Landes. En Bretagne, Normandie et dans les Pays de la Loire, « une sensation de relative fraîcheur a dominé », après plusieurs étés marqués par des fortes chaleurs.

En Corse et en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’été 2024 se classe respectivement au quatrième et sixième rangs des plus chauds (depuis 1947). La période de juillet à août a été la deuxième plus chaude à Nice (Alpes-Maritimes) et la troisième plus chaude à Marignane (Bouches-du-Rhône).

Par ailleurs, l’ensoleillement généreux du mois d’août a compensé le début d’été plus gris, pour un ensoleillement en moyenne sur la saison conforme à la normale.

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Un début de saison pluvieux

Les mois se suivent et ne se ressemblent pas. Alors que juin a été excédentaire en précipitations (+20 % par rapport à la normale), juillet fut « conforme à la saison », et le mois d’août particulièrement sec (–25 %).

Enfin, à l’échelle de la saison, l’été 2024 a été conforme à la normale en termes de pluies, malgré de fortes disparités régionales. « Du Centre-Val de Loire à la Bourgogne et au Grand Est, ainsi que sur l’est de la Corse, de l’Ariège à l’Aveyron et de la Loire-Atlantique à la Mayenne, l’excédent pluviométrique a atteint 30 à 50 %. Sur le reste du pays, la pluviométrie a été généralement déficitaire. Le déficit a atteint 30 à 40 % sur le nord de l’Aquitaine, la Normandie, le pourtour méditerranéen et l’ouest de l’île de Beauté ».

Le cumul des précipitations de l'été 2024 fait état de forts contrastes d'une région à l'autre. (©  Météo-France)

Certaines régions ont notamment été particulièrement touchées par des épisodes orageux qui ont jalonné l’été, occasionnant de fortes intensités de précipitations localement.