Plusieurs passages pluvieux ont marqué le mois de septembre. Certains épisodes, localement importants, ont pu causer des inondations. « Il est tombé plus d’une fois et demi à deux fois la normale de précipitations du Massif central au Grand Est où il a plu un jour sur deux en moyenne », indique Météo-France. Et « à l’échelle de l’Alsace et de la Lorraine, c’est le deuxième mois de septembre le plus pluvieux ».

Si à l’échelle du pays, l’excédent pluviométrique atteint 15 % en septembre, certaines régions sont en revanche déficitaires. La Corse est concernée par un déficit pluviométrique de 70 %, le Languedoc-Roussillon de 50 %, et le Sud-Ouest de 10 à 20 %. Une partie de la Normandie présente aussi un déficit de pluviométrie.
Des pics de températures
La température sur le mois, et sur le pays, de 17,5 °C en moyenne, était conforme à la normale, indique Météo-France, mais avec de grandes fluctuations. Il y a eu « un pic de chaleur tardif suivi d’un épisode de fraîcheur précoce en fin de mois ». Durant l’épisode de fraîcheur, « les températures maximales ont été inférieures de 5 °C aux normales de saison durant quatre jours (du 23 au 26 septembre). Aucune journée n’avait encore connu une telle anomalie froide depuis le début de l’année 2025 », indique Météo-France. « Ces épisodes froids précoces ne sont pas inédits, mais deviennent de plus en plus rares avec le changement climatique » alors que les pics de chaleurs tardifs tels que relevés à la mi-septembre dans le Sud-Ouest, « sont plus probables et plus fréquents ».
Une humidité des sols « proche de la normale »
Septembre a aussi été particulièrement gris avec un déficit d’ensoleillement de 15 %. À noter que « l’humidité des sols est restée proche de la normale à l’échelle du pays tout au long du mois », souligne Météo-France.
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