« Longtemps réservé à une poignée de passionnés, le cyclotourisme séduit aujourd’hui un public élargi. Il fait chaque année davantage d’adeptes, conquis par une manière douce et immersive de voyager. Le cyclotouriste se déplace chaque jour à vélo, changeant régulièrement de lieu d’hébergement. L’objectif est de parcourir un itinéraire sur plusieurs jours ou semaines, tout en transportant ses affaires avec soi », explique Elena Atirnatu, chargée de développement en tourisme durable et itinérance douce à Ille-et-Vilaine Tourisme.

Hébergement et lieux de restauration

« Ses besoins sont bien précis : il recherche avant tout un itinéraire sécurisé et balisé afin de ne pas avoir à consulter en permanence son GPS pour trouver son chemin. Son objectif est de se laisser guider par la route, grâce à un balisage adapté. Pour cet itinérant, il est important de trouver des hébergements le long de la véloroute ainsi que des lieux de restauration à proximité de l’itinéraire. Le cyclotouriste cherche aussi des stationnements sécurisés pour les vélos. S’il s’écarte de la véloroute pour manger, dormir ou pratiquer une activité, il doit pouvoir laisser son matériel en toute sécurité, notamment parce que les vélos, en particulier les modèles à assistance électrique (VAE) ou de haut de gamme, peuvent coûter très cher », ajoute Elena Atirnatu.

Accès à des services pratiques

« Certains cyclistes voyageant sans leur vélo doivent pouvoir disposer de loueurs à proximité de la véloroute, pour des déplacements à la journée ou pour une durée plus longue. D’autres points importants concernent l’accès aux services pratiques comme des toilettes, des points d’eau et des réparateurs de vélos. Certains font également appel à des services de transport de bagages, afin de ne pas avoir à porter toutes leurs affaires tout au long de la journée. L’itinérant recherche aussi un parcours présentant un intérêt touristique : sites à visiter, activités, découvertes. Les cyclotouristes peuvent donc constituer une nouvelle clientèle pour les exploitations situées près des véloroutes et proposant des activités d’accueil à la ferme », met en avant Elena Atirnatu.