Le 25 avril 2022, 1 % des parcelles de blé tendre étaient au stade épiaison, 4 % pour le blé dur, et 12 % pour l’orge d’hiver, rapporte le bulletin Céré’Obs, publié par FranceAgriMer le 29 avril 2022.
Oh punaise, c'est la dernière feuille qui est déjà ligulée dans mon blé #prestance de @GroupeFDesprez @annetissot3 ... Tout ça va bien trop vite . Epiaison au 10-15 mai selon les températures à venir. pic.twitter.com/kxa9GdxNI0
— GUYOT Vincent (@GuyotVincent02) April 29, 2022
Les premiers blés s'avancent fort épiaison pour le le début mai difficile de croire que le potentiel sera maxi ...Les betteraves non protégées NNI sont partiellement attaquées par des altises , pas un plus , surveillance pucerons au max pour les bett NNI pas de problèmes insectes pic.twitter.com/diQk4aW8lU
— hub_observateur (@hub_observateur) May 2, 2022
Un manque d’eau persistant
Les conditions de cultures sont restées stables sur une semaine : 91 % du blé tendre était considéré en état bon à très bon, 87 % de l’orge d’hiver, et 83 % du blé dur. Le manque d’eau se fait cependant ressentir.
#BleDur exceptionnellement sain, on repousse la protection fongicide vu la météo.
— Maxime Moinard (@MaxMoinardFR85) April 30, 2022
Malheureusement que 3 mm la semaine dernière, le potentiel de rendement décroche sérieusement pic.twitter.com/5f99mVHiUp
« Les blés sont entrés dans une phase de forte sensibilité au déficit hydrique », appuie l’équipe Arvalis de Poitou-Charentes. Dans la région, les récentes pluies ont été très hétérogènes. L’institut technique conseille d’adapter le déclenchement de l’irrigation au cas par cas, en fonction de l’importance des pluies, et de la réserve utile des sols.
Bon, c’est parti pour l’irrigation des blés… Un peu en retard mais pris par le temps auparavant
— Maxime Gautreau (@GautreauMaxime) April 28, 2022
Dans le contexte compliqué sur les matières premières agricoles, il serait criminel de priver le monde de pouvoir manger.. pic.twitter.com/qyR6I43rp5
60 % du maïs grain semé
Les chantiers de semis du maïs grain ont bien avancé dans la semaine du 19 au 25 avril, passant de 32 % à 60 % des parcelles effectuées, rapporte Céré’Obs. L’an dernier, à la même époque, 69 % des chantiers étaient réalisés.
Semis #maïs terminé avec apport d'engrais dans la ligne et roulé pour tenter de perturber les corbeaux
— philippe hennebert (@Phhennebert) May 1, 2022
Pourvu que la déesse des moissons soit avec nous @intercereales @AGPB_Cerealiers @lacoopagricole pic.twitter.com/ntNiOjhbBK
On espère aussi de l’eau pour les semis de printemps.
Semis de maïs espérons de l’eau, de ne pas avoir de corbeaux, de réussir le désherbage.. beaucoup d’incertitudes #FrAgTw pic.twitter.com/sXSa3fFgrv
— pti-Ben (@chben45) April 28, 2022
Selon Céré’Obs, 14 % des parcelles étaient levées le 25 avril.
Belle levée du maïs pic.twitter.com/pL4Uz5AsfX
— LUHERNE Vincent (@vincentluherne) May 1, 2022
La future huile de tournesol en terre
« Les chantiers de semis de tournesol progressent bien à la faveur de températures douces et d’une humidité apportée par plusieurs épisodes de pluie au cours du mois d’avril », estimait Terres Inovia le 28 avril. Il faudra faire preuve de patience avant d’en trouver l’huile dans les rayons.
Pendant que le #maïs2022 sort de terre, le #tournesol2022 y rentre encore un peu de patience pour retrouver son huile en rayon pic.twitter.com/w2PbYAWXor
— Benoit, Paysan charentais (@benoitpaysan) April 28, 2022
L’huile de #tournesol #Moisson2022 est en route ! #FrAgTw pic.twitter.com/I4f130iYe7
— Quentin B (@bigard_q) May 1, 2022
C’est sans compter sur les ravageurs. Terres Inovia a mis en place une enquête en ligne, afin de faire remonter les dégâts aux DDT.
Je crois que les sangliers ont trouvé les rangs de tournesols . @FNSEA79 @Agri79Info @Prefet79 @thierrybernier7 @DenisMousseau3 pic.twitter.com/b0gwYUGQD7
— Rasillard Jean-Baptiste (@rasillard) May 1, 2022
« En fonction de la fréquence des dégâts causés par les ravageurs, certaines espèces, telles que le pigeon ramier, pourront être classées comme susceptibles d’occasionner des dégâts et donner lieu à des arrêtés départementaux », rappelle Terres Inovia.