Ce matin, le 7 septembre 2022, à l’ouverture sur Euronext, les cours des céréales repassaient dans le vert. La tonne de blé gagnait 7,25 euros (à 321,50 euros) sur l’échéance de septembre et 6,50 euros (à 325,25 euros) sur celle de décembre. La tonne de maïs augmentait de 5,00 euros (à 320,00 euros) sur l’échéance de novembre et 5,50 euros (à 321,25 euros) sur mars.

Hier, le 6 septembre 2022, la tonne de blé clôturait à 314,25 euros (–8,75 euros par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de septembre et à 318,75 euros (–3,00 euros) sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs terminait à 315,00 euros (–1,25 euro) sur novembre et à 315,75 euros (– 0,25 euro) sur mars.

Des inquiétudes pour l’économie mondiale

Pourquoi une telle baisse hier ? Parce que, selon Agritel, l’actualité restait rythmée par l’incertitude sur la croissance économique mondiale, avec pour conséquence une baisse générale des cours des matières premières (à l’exception de cours de l’énergie).

« La dynamique des exportations venant de la mer Noire pèse également sur les cours, bien que restant fragile et dépendante de la pérennité du corridor actuel mis en place pour les exportations ukrainiennes », souligne le cabinet dans sa note quotidienne.

Rebond à Chicago

« À la Bourse de Chicago (CBoT), les marchés ont rouvert après le long week-end du Labor Day. Maïs et blé ont progressé de respectivement 10 cents et 6 cents », signale Sitagri. Dans son rapport sur les inspections à l’exportation, l’USDA (ministère américain de l’Agriculture) a publié des chiffres dans la fourchette basse des attentes en maïs et dans la fourchette moyenne des attentes en blé.

« Sur le CBoT, le contrat maïs décembre cède 7 cents ce matin sur Globex, souligne Sitagri. Selon le rapport Crop Progress de lundi soir, 54 % du maïs américain était dans la catégorie bonne à excellente (inchangé). Le marché attendait 53 %. »

Selon Sitagri, le dernier rapport de l’USDA sur les inspections à l’exportation affiche 518 400 tonnes, soit une baisse par rapport aux 689 500 tonnes de la semaine précédente, se retrouvant dans la fourchette basse des attentes.

« Le maïs en Europe trouve du soutien dans une estimation de récolte très basse, liée au déficit hydrique de cet été, indique Agritel. Toutefois, on note une accélération des importations origines Ukraine, notamment par voie terrestre. »

Par ailleurs, les conditions de culture du maïs ont évolué de 47 % à 45 % en date du 29 août, selon les chiffres de FranceAgriMer. Le chiffre était de 91 % en 2021 à cette date.

Enfin, « les importations de maïs de l’Union européenne ont atteint 4,47 millions de tonnes en date du 4 septembre. Le chiffre était de 3,018 millions de tonnes en 2021 à cette date », souligne Sitagri.

Qu’en est-il du blé ?

De son côté, le contrat de blé sur décembre cède 4 cents ce matin sur Globex. « 71 % du blé de printemps était récolté en date du 4 septembre où la moyenne [quinquennale] à cette date est de 83 %. Le marché attendait 67 % », signale Sitagri.

« Dans le dernier rapport hebdomadaire de l’USDA, les inspections à l’exportation de 477 700 tonnes ont été en baisse par rapport aux 631 300 tonnes de la semaine précédente et dans la fourchette haute des attentes », poursuit le cabinet.