Mercredi 24 août sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 329,25 euros (-3,00 euros par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de septembre, et à 322,00 euros (-4,00 euros) sur celle décembre. La tonne de maïs terminait à 321,00 euros (-2,75 euros) sur l’échéance de novembre, et à 320,00 euros (-2,50 euros) sur mars. Ce jeudi 25 août, peu avant 11 h, le blé perdait 1,25 euro à 328,00 euros sur l’échéance de septembre, et 2,00 euros à 320,00 euros sur celle de décembre. Le maïs regagnait 0,50 euro à 321,50 euros sur l’échéance de novembre, et 0,25 euro à 320,25 euros sur celle de mars.

 

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Marché attentiste

Dans sa note quotidienne, Agritel indique que ce repli s’explique essentiellement par des « considérations techniques, avec un test des résistances ». Le cabinet estime que le marché physique est calme, « dans un contexte plutôt attentiste de la part des opérateurs. »

 

Dans un rapport publié le 22 août, la Commission européenne a « sensiblement » révisé à la baisse ses perspectives de rendements européens des cultures d’été. Pour le maïs grain, les prévisionnistes tablent désormais sur 66,3 q/ha, soit 8,6 % de moins par rapport aux estimations du mois dernier, et 16 % en dessous de la moyenne quinquennale.

Quel volume exportable en Mer Noire ?

« L’analyste APK affiche une estimation de production de blé pour l’Ukraine cette année à 18,2 millions de tonnes, de maïs à 29,9 millions de tonnes et d’orges à 5,9 millions, relaye Agritel. Au total la production de grains serait cette année comprise entre 52,5 et 55,4 millions de tonnes, contre 86 millions l’an passé. »

 

Le cabinet souligne que « les opérateurs scrutent l’évolution du conflit avec de grandes incertitudes sur les volumes réellement exportables de la part de la Russie que de l’Ukraine. »

 

Selon les chiffres rapportés par un haut responsable américain, l’Ukraine est en passe d’exporter 4 millions de tonnes de céréales en août, soit presque autant qu’avant l’invasion russe (5 millions de tonnes par mois).

 

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