Déclenchée par des vents violents ou par de fortes pluies, la verse physiologique est liée à un défaut de résistance mécanique de la base des tiges ou de l’ancrage racinaire.
En France, Arvalis et Terres Inovia estimaient en 2014 qu’une verse précoce et intense pouvait entraîner une perte de plusieurs dizaines de quintaux de blé par hectare. À cette perte s’ajoutent une moindre qualité des grains et la réduction du débit de chantier de récolte.
Une tige forte sous le soleil
Le choix d’une variété résistante, une densité de semis limitant la concurrence entre les plantes, et les apports d’azote modérés en début de cycle sont les facteurs agronomiques qui permettent de limiter le risque de verse. L’utilisation de régulateurs de croissance pourra corriger le tir si les conditions climatiques augmentent le risque de verse.
Dans des zones où les vents dominants sont clairement identifiés, fractionner le parcellaire en installant des haies brise-vent peut aussi être une stratégie payante à long terme.
Les conditions entre le stade « épi 1 cm » et la formation des deux premiers nœuds déterminent le risque de verse. Un manque de rayonnement pendant cette période favorisera un étiolement à la base des tiges. À l’inverse, les conditions ensoleillées, chaudes ou sèches abaisseront le risque de verse.