Mardi 5 avril 2022, Agritel note une « nouvelle forte progression des cours tous produits en récolte ». Il invite à ne « plus tenir compte des échéances de mai sur Euronext où les bases affichent plus de volatilité que le sous-jacent en lui-même. Le marché en livraison rapprochée, donc la récolte de 2021, devient trop étroit. »
« En récolte 2022 à venir, la fermeté reste de rigueur, conséquence de l’absence de l’Ukraine sur la scène internationale et de l’état des cultures sur les USA, où le crop-rating sur les blés d’hiver ne s’affiche qu’à 30 % comme bons à excellents, niveau historiquement bas, détaille le cabinet. Compte tenu des bilans prévisionnels, le monde ne peut absorber un incident climatique majeur chez les grands pays producteurs pour la récolte à venir. »
Mardi 5 avril 2022 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 342,25 € (+6,50 € par rapport à la clôture de la veille) sur l’échéance de septembre et à 334,50 € (+5,75 €) sur celle de décembre.
De son côté, le maïs a terminé à 322 €/t (+3,00 €) sur l’échéance de juin et à 318,25 € (+2,50 €) sur l’échéance d’août.
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Ce mercredi 6 avril sur Euronext, les cours du blé ouvraient en baisse, à 340,50 €/t (–1,75 €/t) sur l’échéance de septembre et à 333 €/t (–1,50 €/t) sur l’échéance de décembre.
Les cours du maïs ouvraient à 315,25 €/t (–6,75 €/t) sur l’échéance de juin et à 316,75 €/t (–1,50 €/t) sur celle d’août.
Le blé américain en mauvaise condition
Sur la Bourse de Chicago, le maïs a progressé de 9 c et le blé de 36 c, informe Sitagri, qui précise que le « crop rating du blé américain, inférieur aux attentes, pousse également les prix à la hausse. » Les rendements pourraient donc être faibles.
Et Agritel de compléter : « Il sera important de suivre la pluviométrie du mois d’avril sur les grandes zones de production des plaines américaines avec un risque de déficit hydrique si le phénomène La Niña perdure. »