« Les basses températures de ces derniers jours pourraient avoir affecté certaines régions et cultures comme les orges d’hiver », alerte Agritel dans une note parue le 5 avril 2022. En Allemagne, ce sont les prévisions pour le week-end prochain qui suscitent des craintes avec des chutes de neige abondantes attendues.

 

Ainsi le lundi 4 avril 2022 sur Euronext, même si la tonne de blé a clôturé en baisse de 1,50 €/t à 363,75 € par rapport à la clôture de la veille sur l’échéance de mai, elle a progressé de 6,50 € à 335,75 € sur celle de septembre. De son côté, le maïs a terminé à 319,00 €/t (+ 3,50 €) sur l’échéance de juin et à 315,75 € (+2,50 €) sur l’échéance d’août.

 

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Ce mardi 5 avril sur Euronext, les cours du blé atteignaient à 11h00 367,75 €/t (+4,00 €/t) sur l’échéance de mai et à 339,50 €/t (+3,75 €/t) sur l’échéance de septembre. Les cours du maïs ouvraient vers 11h00 à 320,50 €/t (+1,50 €/t) sur l’échéance de juin, et vers 12h00 à 320 €/t (+4,25 €/t) sur celle d’août.

Volatilité à la Bourse de Chicago

À la Bourse de Chicago, une nette progression des cours a aussi été observée hier (26 cents pour le blé et 15 cents pour le maïs), à l’inverse du repli de la fin de la semaine dernière. « La volatilité reste donc de mise sur les marchés, conséquence de l’influence de la géopolitique prenant le pas sur les fondamentaux », considère Agritel.

 

Et Sitagri de considérer : « L’optimisme quant aux exportations américaines dans un contexte de conflit en Ukraine soutient les cours à Chicago. Ce matin, tous les marchés poursuivent leur hausse. Le blé progresse de 28 cents. »

Rendements du blé attendus en baisse aux États-Unis

Les blés américains affichent un état global bon à excellent à hauteur de 30 % en deçà des attentes des traders (53 % l’an passé à date). « Cela pourrait occulter la hausse des surfaces cette année, avec des rendements pouvant de ce fait être inférieurs à ceux de l’an passé, considère Agritel. Les semis de blé printemps s’affichent réalisés à hauteur de 3 % et ceux du maïs à hauteur de 2 %, ce qui semble conforme aux années précédentes à ce stade.

 

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Sur la scène internationale, l’Arabie Saoudite a confirmé avoir acheté 625 000 t de blé pour livraisons entre septembre et novembre. « Les origines ne sont pas connues », explique Agritel.