« Les mouvements de marché seront nombreux » cette semaine, anticipe le cabinet Agritel, entre l’actualité géopolitique et la publication mercredi du rapport mensuel américain Wasde sur les prévisions de production, de stocks et d’exportation des matières premières agricoles.
Le président français Emmanuel Macron est reçu lundi par son homologue russe Vladimir Poutine, ouvrant une nouvelle semaine diplomatique chargée destinée à avancer vers une désescalade dans la crise russo-occidentale autour de l’Ukraine.
Des dizaines de milliers de soldats russes campent toujours aux frontières ukrainiennes, laissant craindre une nouvelle invasion, tandis que la Russie continue de réclamer, elle, que l’Otan quitte son voisinage comme garantie de sa sécurité et pour permettre ainsi un apaisement.
Exportations russes
Sur le plan commercial, les perspectives s’ouvrent pour la Russie. Toutes ses régions pourront désormais exporter du blé et de l’orge vers la Chine, contre sept précédemment, rapportent Agritel et Inter-Courtage. « Les exportations russes pourraient ainsi prendre des parts de marché aux origines européennes, nord-américaines et ukrainiennes », souligne Agritel.
« Toutefois, il est peu probable que les exportations russes vers la Chine augmentent de manière significative au cours de la campagne actuelle, car celles-ci sont pour l’instant limitées à des volumes de test », ajoute le cabinet spécialisé.
Vers 17 h 50 sur Euronext, le prix du blé tendre augmentait de 1,50 euro, à 267,00 euros la tonne, sur l’échéance de mars et 1,00 euro sur celle de mai, à 266,00 euros la tonne.
Le prix du maïs gagnait 1,00 euro sur l’échéance de mars, à 252,75 euros la tonne, et 1,50 euro sur celle de juin à 252,50 euros la tonne.