Dégringolade lundi, rebond mardi, consolidation mercredi : le marché des céréales se cherchait un cap sur Euronext, alors que les opérateurs se montrent moins inquiets d’une escalade entre la Russie et l’Ukraine.

 

Les prix restent à des niveaux très élevés, autour de 260 euros la tonne de blé à brève échéance contre près de 200 il y a un an. Même tendance pour le maïs, autour de 250 euros la tonne, contre 188 euros il y a un an.

 

Les exportations de blé européen s’affichaient en hausse à la fin de janvier, mais essentiellement compte tenu de l’intégration des chiffres français communiqués avec retard, notait Agritel.

France, Roumanie et Allemagne restaient dans le trio de tête des exportateurs, les premiers pays de destinations étant l’Algérie, l’Égypte et la Chine.

 

Sur la scène internationale, la Jordanie a acheté 60 000 tonnes de blé meunier, sans doute roumain, à 326 dollars la tonne, chargement et fret compris pour le mois d’août, rapporte le cabinet Inter-Courtage.

 

La Tunisie a lancé un triple appel d’offres pour l’achat de 75 000 tonnes de blé dur, 100 000 tonnes de blé tendre et 75 000 tonnes d’orge fourragère, tandis que la Turquie a lancé un gros appel d’offres pour 325 000 tonnes de maïs, selon la même source.

 

Le ministère américain de l’Agriculture (USDA) a annoncé la vente, par des opérateurs privés, de 110 000 tonnes de maïs au Mexique.

 

Sur le marché américain, le maïs bénéficie de la fermeté du soja, au plus haut depuis sept mois, entrant en compétition dans les intentions de semis ce printemps, note Agritel.

L’analyste estime que « les cours du maïs devraient se maintenir sur des niveaux plus élevés, sans quoi les « farmers » américains pourraient délaisser cette culture au profit du soja plus rentable, notamment dans un contexte de hausse également des cours des engrais ».

 

Vers 16h45 sur Euronext, le prix du blé tendre perdait 2 euros, à 267,25 euros la tonne, sur l’échéance de mars et de même sur celle de mai, à 266,50 euros la tonne.

 

Le prix du maïs perdait 0,75 euro sur l’échéance de mars, à 252,25 euros la tonne, et perdait 0,25 euro sur celle de juin, à 252,50 euros la tonne.