Ce rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture (USDA) « confirme une tendance haussière » pour le blé, avec une « offre stable, une demande forte et des stocks plutôt bas », a souligné Marc Zribi, chef de l’unité des grains et du sucre de FranceAgriMer, lors d’un point de presse.

 

Il a rappelé que le prix du blé se situait à des niveaux records, tant sur Euronext que sur les marchés physiques, du fait notamment d’un « retour aux achats à des niveaux très importants de l’Arabie Saoudite » ou encore d’une « très forte demande du Maroc », qui a suspendu ses droits de douane.

 

La demande est aussi « très forte » en maïs, alimentée par la reprise économique mondiale. Toutefois, la prévision de production, tant mondiale qu’américaine, a été relevée.

 

Vers 15h40 sur Euronext, le prix du blé tendre augmentait de 4,75 euros, à 290,75 euros la tonne, sur l’échéance de décembre et de 5 euros sur celle de mars, à 286,50 euros la tonne, pour un volume de plus de 43 900 lots échangés.

 

Le maïs augmentait de 1,50 euro, à 237,00 euros, sur l’échéance de janvier et de mars, à 237 euros, pour environ 2 000 lots échangés.