Sur Euronext, le 2 novembre 2021 le blé tendre a égalé en séance son record de clôture, à 292,75 euros la tonne, qui remontait à 2008, relève le cabinet Agritel. Il se rapproche peu à peu des plus hauts niveaux historiques en séance, qui avaient atteint 303 euros la tonne le 5 septembre 2007. Ce mercredi 3 novembre 2021 le prix du blé est resté élevé même s’il est repassé en dessous de la barre des 292 euros la tonne.
« La tension est perceptible sur l’ensemble des matières premières, couplée non seulement à un manque d’offre, mais également à une tension extrême dans les moyens de transport, quels qu’ils soient », souligne ce cabinet.
Il relève aussi la demande « étonnante » du gouvernement chinois à ses citoyens de stocker des denrées alimentaires à la veille de l’hiver, notamment en légumes, les autorités « craignant une rupture d’approvisionnements dans les mois à venir, compte tenu d’une récolte décevante ».
Sur la scène internationale, le Japon est aux achats pour un peu plus de 143 000 tonnes de blé meunier des États-Unis, du Canada et de l’Australie. Les récoltes de blé d’Argentine et d’Australie « devraient venir détendre quelque peu les bilans, dans la perspective de rendements satisfaisants », estime Agritel.
À Chicago, mardi soir, les cours du blé avaient terminé en léger recul sur des prises de bénéfices après avoir atteint leur plus haut niveau en quasiment neuf ans, le déséquilibre entre offre et demande restant un élément de soutien des prix. Depuis la mi-octobre, le blé américain a ainsi gagné 12 %. Depuis le début de juillet, la céréale a progressé de quasi un tiers de sa valeur (+32,6 %).
Vers 16h30 sur Euronext, le prix du blé tendre cédait 1,50 euro, à 291,25 euros la tonne, sur l’échéance de décembre et restait stable sur celle de mars, à 286,75 euros la tonne.
Le maïs cédait 50 centimes, à 235 euros, sur l’échéance de novembre, de même que sur celle de janvier, à 243,50 euros la tonne.