Aux États-Unis, où les publications trimestrielles du ministère de l’Agriculture sont attendues jeudi, « les inspections à l’exportation s’affichent cette semaine en blé à 286 087 tonnes sur le bas de la fourchette des attentes », note le cabinet Agritel, qui précise que les semis de blé d’hiver ont été réalisés à hauteur de 34 %.

 

Sur la scène internationale, les échanges sont faibles au début de la semaine. La France pourrait être retenue pour une bonne partie des demandes algériennes de blé tendre, du fait de l’abaissement des critères qualitatifs par Alger.

 

En Russie, les ventes à l’exportation restent soutenues, dans un contexte de remontée des taxes qui vont passer de 50,90 dollars la tonne à 53,50 dollars à compter du 29 septembre et jusqu’au 5 octobre, selon la même source.

 

Autre facteur intéressant sur le marché du blé pour le cabinet Inter-Courtage : la menace des meuniers brésiliens d’arrêter d’importer du blé argentin (80 % des importations brésiliennes). Ils pourraient se tourner vers l’Uruguay, le Paraguay, voire les États-Unis, le Canada et même la Russie.

 

Vers 17h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre était en hausse de 1,75 euro sur l’échéance de décembre, à 255 euros et de 1,50 euro sur l’échéance de mars, à 248,75 euros.

 

La tonne de maïs était en hausse de 1,75 euro sur l’échéance de novembre, à 226,75 euros, et de 2,50 euros sur l’échéance de janvier, à 227,75 euros.