Les cours ont nettement reculé le mercredi 8 septembre 2021 sur le marché américain, qui se remet peu à peu des perturbations liées au passage de l’ouragan Ida et sous l’effet de la publication de chiffres de stocks plus élevés qu’attendu au Canada (5 700 tonnes environ à la fin de juillet, contre 5 500 à la même période de 2020).

 

Il n’a pas échappé aux observateurs du marché que le ministère américain de l’Agriculture a publié mercredi « par erreur », en avance sur son rapport de vendredi sur les récoltes, ses estimations en surfaces en maïs, soja et blé. « Les surfaces déclarées s’affichent à 36,92 millions d’hectares en maïs (contre 36,55 millions estimés le mois dernier), ce qui implique une surface totale plantée de l’ordre de 38,38 millions d’hectares (37,52 en août), à 34,88 millions d’hectares en soja (contre 34,52) et à 19,96 millions d’hectares en blé (contre 19,75) », a rapporté le cabinet Inter-Courtage.

 

Sur la scène internationale, « l’Égypte a acheté hier 300 000 tonnes de blé dont 240 000 tonnes origine Ukraine et 60 000 tonnes origine Russie », a relevé le cabinet Agritel, notant par ailleurs que la Turquie venait de « lever ses taxes à l’importation pour ses céréales afin de fluidifier son marché ».

 

En France, selon les estimations au 7 septembre de FranceAgriMer, 25 % des blés tendres seraient de qualité « Supérieur » et « Premium » en 2021, contre 81 % en 2020, ce qui aura pour conséquence des disponibilités fourragères importantes à écouler.

 

Vers 17 heures sur Euronext, la tonne de blé tendre était en baisse de 1,25 euro sur l’échéance de septembre, à 238,25 euros, et de 3 euros sur l’échéance de décembre, à 239 euros.

La tonne de maïs était en baisse de 1,50 euro sur l’échéance de novembre, à 213,50 euros, et de 2,25 euros sur l’échéance de janvier, à 214 euros.