La demande de céréales est active, avec des appels d’offres lancés ces derniers jours par plusieurs importants pays importateurs. C’est notamment le cas de l’Algérie, de l’Iran et de la Turquie.

 

Concernant l’Algérie, « on parle d’au moins 270 000 tonnes [de blé meunier achetées] entre 353 et 355 » dollars la tonne, frais de chargement et transport compris (« contre 350 lors du précédent appel d’offres du 17 août »), selon le cabinet Inter-Courtage. Les origines de ce blé ne sont pas connues.

 

« Taïwan a acheté 65 000 tonnes de maïs dont l’origine pourrait être argentine », rapporte Agritel, tandis que l’Iran « aurait acheté autour de 200 000 tonnes de blé sur ces deux dernières semaines, probablement d’origine russe ».

 

Les prix du blé sont par ailleurs encouragés par la perspective d’une production mondiale moindre qu’attendue en début de saison, du fait de la sécheresse qui a frappé plusieurs pays.

 

Vers 16h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 1 euro sur l’échéance de septembre, à 249,50 euros, et de 0,25 euro sur l’échéance de décembre, à 245,50 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, perdait 1 euro sur l’échéance de novembre, à 218,50 euros, et 1 euro également sur l’échéance de janvier, à 220 euros.