L’euro montait le mardi 31 août 2021 à son plus haut niveau depuis près d’un mois face au dollar, mettant à mal la compétitivité des céréales européennes et françaises à l’exportation.
Sur la scène internationale
L’Égypte a finalement acheté 180 000 tonnes de blé, dont 120 000 tonnes de blé roumain et 60 000 tonnes de blé ukrainien. « L’appel d’offres de l’Algérie se termine ce soir et la compétition devrait rester rude, y compris pour les origines françaises », complète le cabinet Agritel dans sa note quotidienne.
Le contexte de tension entre l’offre et la demande demeure : le Canada a publié ses premiers chiffres de production pour 2021-2022 et, sans surprise, ils sont catastrophiques, résultat de la sécheresse historique qui a frappé le pays cet été. La production de blé serait de 22,9 millions de tonnes (–34,8 %), dont une production de blé dur qui s’effondre à 4 millions de tonnes, contre 6,6 millions de tonnes l’an passé.
Peu avant 17h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 1 € sur l’échéance de septembre, à 249,75 €, et de 3,25 € sur l’échéance de décembre, à 243,50 €.
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 1,75 € sur l’échéance de novembre, à 219,25 €, et de 0,75 € sur l’échéance de janvier, à 222 €.