Les cours des céréales à paille avaient déjà commencé à céder du terrain à la fin de la semaine dernière, la progression constatée après un rapport du ministère américain de l’Agriculture ayant fait long feu, notamment en blé. « Cela est le résultat de l’arrivée des récoltes du bassin (de production) de la mer Noire qui s’affichent globalement satisfaisantes, avec un record notamment attendu en blé sur l’Ukraine », selon une note du cabinet Agritel publiée le lundi 5 juillet 2021.
L’Égypte a profité de ce mouvement de détente des prix pour lancer ce week-end un appel d’offres pour du blé tendre chargé entre le début de septembre et la mi-septembre, pour lequel les épis du bassin de production de la mer Noire (Russie, Ukraine ou Roumanie) devraient être encore bien placés.
Aux États-Unis, le marché est fermé pour cause de week-end prolongé, au lendemain de la fête nationale. En France et dans l’ouest de l’Europe, les pluies persistantes retardent les chantiers de récolte et pourraient dégrader leur qualité alors qu’elles sont pour l’instant attendues comme très bonnes.
Vers 17h10 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 3 euros sur l’échéance de septembre, à 202 euros, et de 2,50 euros sur l’échéance de décembre, à 204,25 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 0,50 euro sur l’échéance d’août, à 238 euros, et de 3 euros sur l’échéance de novembre, à 201,50 euros.