« En blé, prises de profit avant un long week-end et pluies sur les Dakotas ont appuyé sur les cours », a souligné le cabinet Inter-Courtage dans une note publiée le vendredi 2 juillet 2021. Après avoir suivi les autres céréales dans leur hausse au milieu de la semaine, le blé s’est logiquement replié le jeudi 1er juillet 2021 au soir à Chicago, compte tenu d’estimations de surfaces consacrées à sa culture aux États-Unis supérieures aux attentes, dans un rapport du ministère américain de l’Agriculture.
« La situation américaine confirme évidemment les tensions dans cette zone de l’hémisphère Nord, mais ne doit pas occulter les perspectives de production espérées importantes en Europe et sur la zone mer Noire », a souligné le cabinet Agritel dans une note publiée vendredi également.
« À l’approche des récoltes, les conditions météorologiques sont scrutées avec attention en raison d’une nouvelle vague possible de précipitations dans les prochains jours, situation qui est peu favorable aux avancées ou démarrage des travaux de récolte », a ajouté Agritel, un facteur qui pèse également sur les cours.
Le baromètre Céré’Obs de FranceAgriMer, publié le vendredi 2 juillet 2021, s’est stabilisé à 79 % de blé cultivé dans des conditions bonnes à très bonnes.
Peu avant 17h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 3,75 euros sur l’échéance de septembre, à 205,25 euros, et de 2,75 euros sur l’échéance de décembre, à 206,75 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 1,50 euro sur l’échéance d’août, à 239,25 euros, et de 1 euro sur l’échéance de novembre, à 204,25 euros.