« Les blés se sont plutôt bien tenus mercredi, à cause des blés de printemps sur lesquels on a un peu d’inquiétude, aussi bien en Russie qu’aux États-Unis », a rappelé Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage.

 

« Mais les perspectives, à la fois en France et en Europe, sont plutôt bonnes », a-t-il ajouté.

En France en particulier, « semaine après semaine, avec les chiffres de conditions de culture des blés, on est sur des perspectives très bonnes en termes de production. »

 

Les dernières pluies, hormis quelques orages violents localement, ont plutôt rassuré les cabinets d’analystes comme Agritel sur les potentiels de rendement.

38,5 à 40 millions de tonnes

« Alors que l’année dernière, on avait produit 30 millions de tonnes de blé, en baisse de 25 %, cette année on était assez prudent, on a dit 34,5, puis 36, puis 36,5 », a rappelé Damien Vercambre.

 

Compte tenu d’une augmentation des surfaces de blé de 15 % cette année à 4,9 millions d’hectares, selon les derniers chiffres du ministère de l’Agriculture, certains analystes tablent désormais, sur une récolte comprise entre 38,5 et 40 millions de tonnes, selon Damien Vercambre.

 

Ils se basent sur l’hypothèse de rendements similaires à ceux de la récolte de 2019, une très bonne année de ce point de vue. La récolte se rapprocherait dans ce cas d’un niveau proche de celle de 2015, qui a établi un record en dépassant pour la première et la dernière fois les 40 millions de tonnes.

Sur Euronext

À 17h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait 2,50 € sur l’échéance de septembre, à 204,25 €, et de 3 € sur l’échéance de décembre, à 204,75 €.

 

La tonne de maïs, quant à elle, suivait le blé, reculant de 5,75 € sur l’échéance d’août, à 239,50 €, et de 2,75 € sur l’échéance de novembre, à 197,50 €.