Vers 17h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre nouvelle récolte progressait de 3,50 euros sur l’échéance de septembre, à 219,25 euros, et de 3,25 euros sur l’échéance de décembre, à 218,50 euros.

 

La tonne de maïs progressait de 2,50 euros sur l’échéance de juin, à 245,75 euros, et de 3,75 euros sur l’échéance d’août, à 235,00 euros.

 

Le marché demeure très volatil. Lundi, après avoir ouvert en nette hausse, les prix avaient cédé du terrain en fin de journée. « D’un point de vue climatique, les pluies se font toujours attendre sur la France et la situation devient délicate dans de nombreuses régions », a commenté le cabinet Agritel dans une note.

 

Au Brésil, le sec prédomine toujours et les cultures de maïs souffrent à l’aube de la saison sèche, laissant entrevoir, selon les analystes d’Agritel, « une production pour le pays inférieure à 100 millions de tonnes », a indiqué le cabinet mardi.

 

Il est peu ou prou à l’unisson des analystes du Brésil, qui ont aussi revu sérieusement à la baisse leurs prévisions de récolte. Au Brésil, le cabinet Stonex a suivi les autres analystes en abaissant son estimation de production de maïs, à 100,25 millions de tonnes (105,06 millions de tonnes précédemment), dont 72,7 millions de tonnes de safrinha (77,7 millions de tonnes), deuxième récolte de maïs semée en février.

 

Le cabinet Safras & Mercado, qui avait le chiffre le plus élevé de production de maïs pour 2020-2021 au Brésil à 112,8 millions de tonnes, dont 80,6 millions de tonnes de safrinha, vient de l’abaisser à 104,1 millions de tonnes, dont 70,8 millions de tonnes de safrinha, a rapporté le cabinet Inter-Courtage.