Aux États-Unis, des pluies bénéfiques sont intervenues et devraient se poursuivre, notamment sur le Kansas, ce qui pèse sur les cours du blé à Chicago.
Pour poursuivre, sur les considérations climatiques, à l’est de l’Europe, « la sortie de l’hiver va permettre de mieux mesurer quel aura été l’impact de l’hiver sur l’état des cultures, principalement sur le bassin (de production de la) mer Noire », a souligné le cabinet Agritel dans une note publiée jeudi, selon laquelle « le doute subsiste » sur l’état des cultures, dans le centre de la Russie.
Un doute qui n’est, semble-t-il, pas partagé par tous, en témoigne la nette révision à la hausse des projections de récolte de blé tendre russe par le cabinet Sovecon : celui-ci a remonté son estimation pour la prochaine récolte de plus de 3 millions de tonnes, à 79,3 millions de tonnes. Ce niveau de production, s’il se confirmait, resterait toutefois en fort retrait par rapport à l’an dernier (85,9 millions de tonnes).
Sovecon se base sur un « hiver assez doux, des bonnes précipitations et l’amélioration importante des conditions de cultures » dans le sud de la Russie depuis l’automne, « malgré les croûtes de glace observées dans le Centre et la Volga », a rapporté le cabinet Inter-Courtage.
Concernant le maïs, le ministère américain de l’Agriculture a de nouveau annoncé la vente, par des opérateurs privés, de 1,22 million de tonnes de maïs américain de l’ancienne récolte vers la Chine, « ce qui porte à 2,38 millions de tonnes le volume annoncé en 2 jours », a souligné Inter-Courtage.
Vers 15h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 0,75 centime sur l’échéance de mai, à 220,75 euros, et de 1,25 euro sur l’échéance de septembre, à 197,25 euros, pour environ 12 000 lots échangés.
La tonne de maïs, quant à elle, était proche de l’équilibre, reculant de 25 centimes sur l’échéance de juin, à 197,25 euros, et de 1,50 centimes sur l’échéance d’août, à 214 euros, pour environ 350 lots échangés.