« Il faudra attendre plusieurs jours, voire semaines pour mesurer si des dégâts de gel avérés sont réellement d’actualité outre-Atlantique », estime le cabinet Agritel dans une note. « Sur l’Europe, la dernière vague de froid ne devrait pas avoir eu de conséquences néfastes sur les cultures d’hiver. Seules quelques orges dites de printemps semées précocement pourraient avoir été impactées », poursuit Agritel.

 

« Les céréales implantées très précocement, et donc aujourd’hui à des stades avancés, ou très tardivement […] pourraient avoir subi des dégâts, car elles sont moins résistantes aux très basses températures. Même chose pour les blés durs les plus fragiles qui semblent avoir été secoués », note de son côté Inter-Courtage. Le cabinet souligne que le froid va « jouer un rôle d’assainissement sur les parasites et sur la structure du sol, ce qui […] n’était pas arrivé depuis longtemps. »

 

Peu après 16h30 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 1,25 euro sur l’échéance, de mars à 229,25 euros, et de 1,25 euro également sur l’échéance de mai, à 222 euros.

 

La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 25 centimes sur l’échéance de mars, à 220,75 euros, et était stable sur le contrat de juin, à 215,50 euros.