« Il n’y a rien de vraiment nouveau, on a un marché qui est relativement calme. En céréales à paille, comme on avait une mauvaise récolte, les munitions commencent à être faibles. Donc, on manque d’offre d’une façon générale, sur le blé et l’orge, ce qui explique la bonne tenue des cours, dans les places portuaires en particulier », a commenté un courtier qui souhaitait garder l’anonymat.

 

« Nos principaux clients du Maghreb et de l’Égypte devraient revenir aux achats avant la prochaine campagne, leurs achats sur cette campagne ayant jusqu’à ce jour été inférieurs à ceux l’an passé », a souligné pour sa part le cabinet Agritel dans une note publiée vendredi.

« Pour le maïs, c’est un peu différent, on a encore quelques munitions dans l’Ouest et en Bretagne en particulier », a ajouté le courtier.

 

Concernant le climat, « pour l’instant tout va bien », selon ce courtier, qui a toutefois relevé « un excès d’eau qui empêche les emblavements (plantations) qui pourraient démarrer dès maintenant » pour les cultures de printemps, principalement pour les orges de brasserie, mais « rien de grave » à ce stade.

 

Vers 17h15 sur Euronext, la tonne de blé tendre restait stable sur l’échéance de mars, à 224,75 euros, et progressait de 0,50 euro sur l’échéance de mai, à 219,25 euros. La tonne de maïs, quant à elle, progressait de 0,75 euro sur l’échéance de mars, à 218,50 euros, et restait stable sur le contrat de juin, à 213,75 euros.