Le gouvernement chinois a d’ailleurs vendu « un peu plus de 2 millions de tonnes de blé issues de ses stocks de réserve pour alimenter son marché intérieur afin de tenter de calmer la hausse des prix sur son marché intérieur », a indiqué le cabinet Agritel dans une note publiée ce lundi 11 janvier 2021.
Concernant le maïs, l’Argentine a levé son interdiction d’exportation, mais a tout de même décidé de les limiter à 30 000 tonnes par jour, selon les cabinets Inter-Courtage et Agritel. « Cela a permis de calmer la hausse des cours sur Chicago vendredi soir en céréales, sans toutefois parvenir à inverser les tendances » dans l’attente du rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture (rapport Wasde) de mardi, a souligné Agritel.
Selon la Bourse de Rosario, 65 % des surfaces de maïs sont en déficit hydrique. Des pluies seront rapidement nécessaires dans le pays, où les cultures entrent dans un stade crucial de leur développement, a ajouté Agritel.
En France, la demande de maïs pourrait pâtir de l’épidémie de grippe aviaire. Le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie était ce lundi dans le Gers, pour faire un point sur la situation sanitaire des élevages du département, quelques jours après avoir annoncé une accélération des abattages de canards, afin d’endiguer la propagation du virus.
Peu avant 17h40 sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 1,25 euro, sur l’échéance de mars, à 218,00 euros, et 1,00 euro sur celle de mai, à 214,75 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, progressait de 25 centimes d’euro sur l’échéance de mars, à 202,75 euros, et était stable sur l’échéance de juin, à 202,00 euros.