L’activité export reprend avec le retour sur les marchés de l’ensemble des opérateurs. La demande italienne reste mesurée, avec des récoltes de maïs qui s’annoncent décevantes. Cela va accroître les coûts de production. En France, de nombreux éleveurs sont également dans les ensilages de maïs et vont devoir faire un état de leurs stocks, pour mettre en place des animaux.
Les transactions sont assez fluides dans le centre du pays avec des tarifs qui retrouvent des niveaux de prix plus correct pour les éleveurs. Les broutards ou les taurillons charolais U de 350/450 kg sont négociés entre 3,30 et 3,40 €/kg vif sur Moulins-Engilbert et Saint-Christophe-en-Brionnais. La tendance est également positive pour les limousins sur le cadran d’Ussel, avec des broutards U de 350/400 kg à 3,27 €/kg en moyenne.
L’animation commerciale est en revanche plus délicate sur la marchandise non vaccinée ou de moyenne conformation. Une pression de plus en plus forte se dessine, avec des sorties qui seront accentuées par la sécheresse qui perdure.
En femelles, la modestie de l’offre reste favorable aux échanges avec des tarifs qui restent attractifs. Les bonnes charolaises ou limousines de 300/350 kg vaccinées se vendent autour entre 3,10 et 3,20 €.