« L’eau que nous avons reçue a été suffisante, et les cultures sont bien implantées », se réjouit Philippe Pluquet, responsable de la station d’expérimentation de Noriap. Des conditions qui, jointes à un hiver très doux, permettent aujourd’hui aux blés, aux colzas et aux orges d’être bien développés.
1er quinzane de janvier, on se croirait en Mars.... anecdotique ou effet réel du #climatechange, ça se produit de + en + fréquemment.... @lachainemeteo @noriapcoop @meteofrance @emma_ducros @BegonThomas @Cultivarlemag @CircuitsCulture @FranceAgricole @lacoopagricole pic.twitter.com/bvXzBxoOOD
— Station ACE NORIAP (@ServtecPvNORIA) January 16, 2019
« Cette campagne fait partie des années très en avance », souligne Philippe Pluquet. Attention, cependant, ce développement pourrait rendre les cultures vulnérables à une éventuelle vague de froid. « Mais avec le retrait des néonicotinoïdes, et les problèmes de désherbage, les semis ont été assez tardifs. »
Autre problème lié à la douceur : le développement d’altises dans les colzas. « Les dégâts, d’ici deux ou trois mois, pourraient être importants », prévient Philipe Pluquet.