, « le solde des échanges de produits agricoles bruts est déficitaire pour le deuxième mois consécutif, à — 42 millions d’euros. Il se creuse de 55 millions d’euros par rapport à juin 2018. » Cette évolution résulte principalement du repli de l’excédent avec l’Union européenne (- 36 millions d’euros sur un an), mais aussi avec les pays tiers (- 19 millions d’euros).

 

Chute des exportations de blé tendre et de maïs

Globalement, les exportations de produits bruts reculent de 122 millions d’euros, et sont inférieures de 10 % à leur niveau de juin 2018. « La valeur des expéditions de céréales, principalement de blé tendre et dans une moindre mesure de maïs, diminue sur un an de 94 millions d’euros, soit 19 %, souligne le ministère. Et Parallèlement les quantités exportées [sont] en recul d’une année sur l’autre : de 0,7 million de tonnes pour le blé tendre et de 0,1 million de tonnes pour le maïs. »

 

Atteignant près de 1,1 milliard d’euros, les importations reculent elles aussi : de 67 millions (- 6 % par rapport à juin 2018). « La baisse des importations d’oléagineux et de fruits est particulièrement marquée : 28 millions d’euros dans les deux cas. Elle concerne plus particulièrement les graines de tournesol et les pommes en provenance du Chili, mais aussi les abricots d’Espagne », souligne le ministère de l’Agriculture.

 

Quant à l’excédent commercial français des produits transformés, il recule de 112 millions d’euros par rapport à juin 2018 et atteint 495 millions d’euros. Pourquoi ce repli ? « Du fait de la baisse des exportations et plus particulièrement des ventes de vins, détaille le service statistique du ministère de l’Agriculture. L’excédent commercial agroalimentaire diminue avec les pays tiers et surtout avec l’Union européenne. »

E.R.