« Les températures se sont rafraîchies, mais il y a eu très peu de pluies dans la plupart des zones de production. Les récoltes vont avoir besoin de plus d’humidité, particulièrement si les températures augmentent », a souligné Steve Georgy de la maison de courtage Allendale.

Au cours des dernières semaines, les cours du blé, soumis aux aléas météorologiques, ont beaucoup fluctué.

Des maïs en retard

Du côté du maïs, les cours continuent d’être affectés par les abondantes précipitations du printemps, qui ont nettement retardé, voire parfois empêché, les semis, puis l’arrivée d’un temps plus sec, qui a freiné le développement de la récolte. Ces délais alimentent les craintes de voir les récoltes en retard, de deux à trois semaines dans certaines zones par rapport à leur développement habituel, et souffrir de gelées précoces en septembre ou octobre.

 

« Les plantations ont été historiquement tardives. 15 à 20 % des récoltes de maïs pourraient souffrir de la sécheresse cette année », a indiqué Frank Cholly de RJO Futures. Autre motif d’inquiétude : la diminution du nombre d’acres dédiées au maïs, qui pourrait figurer dans le rapport mensuel des autorités américaines sur l’offre et la demande des produits agricoles (Wasde), diffusé le 12 août.

Surfaces attendues en baisse

« On va perdre beaucoup de surfaces » par rapport au précédentes estimations des autorités, a souligné Frank Cholly. Par ailleurs, en raison des semis tardifs, « une grande partie des récoltes n’est pas mature pour la pollinisation à une période de l’année où ça devrait être le cas », s’est-il inquiété.

 

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le plus échangé, a terminé vendredi à 4,2700 dollars contre 4,2450 dollars vendredi à la clôture.

 

Le boisseau de blé pour livraison en septembre, le plus actif, a fini à 5,035 dollars contre 4,9600 dollars vendredi.

 

Le boisseau de soja pour livraison en novembre, le plus échangé, s’est établi à 9,0425 dollars contre 9,0100 dollars à la précédente clôture.