« Les fonds spéculatifs s’étaient un peu retirés du marché à la fin du mois de janvier, pour prendre un peu de bénéfices » et les cours se sont repliés au début de la semaine, explique Mike Zuzolo, de Global Commodity Analytics. Mais « quand ils ont vu que certains seuils techniques résistaient, ces fonds sont revenus » et ont commencé à racheter, ajoute-t-il.

Dans le sillage du pétrole

Le marché des produits agricoles s’est aussi inscrit selon le spécialiste dans le sillage des cours du pétrole, qui ont grimpé mercredi à leur plus haut niveau depuis le début de 2020. Plus fondamentalement, « certains observateurs du marché surveillent de près les récoltes au Brésil et en Argentine, et s’en inquiètent un peu », estime Mike Zuzolo.

 

Les cours ont changé de tendance en cours de séance. Ils s’affichaient plutôt en baisse au début de la journée alors que l’Égypte a une nouvelle fois décidé de ne pas retenir les propositions américaines dans son dernier appel d’offres pour du blé.

 

En outre, le ministère américain de l’Agriculture n’a pas fait état de nouvelles grosses commandes dans son système recensant au jour le jour les plus importants achats.

 

Le boisseau de blé (environ 27 kg) pour livraison en mars a terminé à 6,4825 dollars, contre 6,4475 dollars mardi, en hausse de 0,5 %.

 

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en mars a fini à 5,5200 dollars contre 5,4300 dollars la veille, en progression de 1,7 %.

 

Le boisseau de soja (environ 27 kg) pour livraison en mars a terminé à 13,7125 dollars, contre 13,5475 dollars à la dernière clôture, prenant 1,2 %.