Après avoir déjà menacé la semaine dernière la Chine de taxes punitives, les États-Unis ont durci le ton dimanche, affirmant disposer d’un « nombre significatif de preuves » que le nouveau coronavirus provient d’un laboratoire de la ville de Wuhan, berceau de la pandémie.

La télévision publique chinoise a répondu lundi en qualifiant ces propos de « déments et imprécis ».

Des investisseurs craintifs

Cette montée des tensions fait craindre aux investisseurs sur le marché agricole que Pékin, principal importateur de l’oléagineux américain, ne passe pas de grosses commandes en dépit d’un accord commercial préliminaire signé à la mi-janvier avec Washington. Selon ce texte, la Chine doit acheter environ 50 milliards de dollars de produits agricoles américains au cours des deux prochaines années.

 

Le secrétaire américain au Trésor s’est toutefois dit convaincu ce lundi 4 mai 2020, que Pékin respecterait ses engagements sous peine de représailles économiques.

Des semis en avance

Les cours du soja et du maïs ont également été lestés par des prévisions de développement des semis plus élevées que les années précédentes, ce qui laisse présager d’une production plus abondante.

 

Le blé dur rouge d’hiver est, quant à lui, à un stade de développement moins avancé que la moyenne des dernières années, selon les anticipations du marché. Le rapport du ministère américain de l’Agriculture sur la qualité des récoltes et l’avancée des semis a été diffusé ce 4 mai en fin de journée.

 

Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet, le plus échangé, a terminé lundi à 3,1550 dollars, contre 3,1850 dollars vendredi (–0,94 %).

 

Le boisseau de blé pour livraison en juillet, le plus actif, a fini à 5,1950 dollars, contre 5,1650 dollars à la précédente clôture (+0,58 %).

 

Le boisseau de soja pour livraison en juillet, le plus échangé, a terminé à 8,3650 dollars, contre 8,4950 dollars vendredi (–1,53 %).