L’autorité publique d’achat égyptienne (Gasc) a finalement acheté six bateaux de blé roumain, soit 360 000 tonnes de marchandises. On est d’une manière générale « dans un contexte d’activité à l’exportation qui ralentit », a souligné le cabinet Agritel dans une note publiée le vendredi 12 mars 2021. Le résultat de l’appel d’offres égyptien met, selon lui, en lumière « un certain manque de compétitivité à l’exportation pour les origines françaises ».
Les bateaux français proposés étaient de 6 à 14 dollars la tonne plus chers que les bateaux roumains retenus les plus onéreux, selon un tableau des prix Fob (« free on board », sans les frais de transport et afférents, ndlr) communiqué par le cabinet Inter-Courtage.
« Le marché physique est calme, il n’y a plus trop de marchandises à bouger, le marché à terme prend le relais sur les variations de prix », a commenté un courtier ayant requis l’anonymat. Les principaux échanges des places portuaires en blé se font « principalement pour la nouvelle campagne », et donc sur les futures récoltes, selon ce courtier.
La Coceral, association européenne du commerce des céréales, a révisé à la baisse son estimation de production de blé à venir pour l’UE des 27 à 126,6 millions de tonnes (127,9 Mt estimés en décembre dernier).
Vers 17h00 sur Euronext, la tonne de blé tendre reculait de 0,50 euro sur l’échéance de mai, à 224 euros, et de 0,50 euro également sur l’échéance de septembre, à 199,25 euros.
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 2 euros sur l’échéance de juin, à 214,75 euros, et de 1,25 euro sur l’échéance d’août, à 213,25 euros.