Ce dernier était en baisse face à un dollar revigoré par la perspective d’un nouveau resserrement monétaire le mois prochain, tandis que la monnaie unique souffrait d’un indicateur allemand décevant. « Le retour d’une parité euro/dollar vers les 1,16 apporte du soutien aux grains européens et permet au blé de ne pas sombrer malgré de piètres performances à l’exportation ces dernières semaines », analyse Agritel.

Surveiller de près les devises locales en mer Noire

Selon le cabinet de conseil, l’affaiblissement des devises locales dans la zone de la mer Noire est plutôt de nature à faire pression sur le marché international du blé étant donné le poids de l’Ukraine, de la Russie et du Kazakhstan sur la scène internationale. « Il convient donc de suivre de près les parités de la grivna, du rouble et du tengé dans les prochains jours et semaines », signale Agritel.

 

Aux États-Unis, selon l’USDA (département américain à l’Agriculture), au 5 novembre, les semis de blé d’hiver sont réalisés à 91 % (attendu par les opérateurs) et 55 % (supérieur aux attentes) des surfaces évoluent dans des conditions bonnes à excellentes.

 

Vers 17h00 sur Euronext, la tonne de blé reculait de 1 € sur l’échéance rapprochée de décembre à 161,75 € et de 50 centimes sur l’échéance de mars à 167 €.

Forte progression des importations de maïs de l’UE

De son côté, le prix du maïs était plutôt soutenu en fin d’après-midi. Vers 17h00, il gagnait 1,25 € sur l’échéance de janvier à 158,25 € la tonne et 1 € sur mars à 163,50 €. Mais selon l’AGPM (producteurs de maïs français), la tendance reste baissière à court terme, du fait de productions records en Amérique du Sud et aux États-Unis.

 

Malgré le déclenchement, en août, de droits de douane, les importations de maïs depuis les pays tiers dans l’UE à vingt-huit ont progressé de 72 % durant la période de juillet à octobre, notamment en raison du retour de l’origine brésilienne. Le pays a exporté 5 Mt en octobre, qui viennent s’ajouter aux 11 Mt exportées en août et en septembre.