« Nous avons choisi des abreuvoirs à niveau constant comprenant de larges réserves (de 50 à 400 litres) et un débit d’au moins 50 l par minute », explique Jean-Paul Clerget, responsable du réaménagement du centre d’allotement de Venarey-les-Laumes (Côte-d’Or). Ces équipements favorisent un abreuvement confortable. Avec des râteliers toujours pleins, ils contribuent à limiter le stress des animaux en transit. « Le point faible de ces abreuvoirs, c’est leur fragilité, quelle que soit leur marque », ajoute-t-il.

Nettoyage régulier

Ces modèles, comme ceux des autres marques, sont dotés d’un système de vidange. « C’est une nécessité pour maintenir l’eau propre », assure le technicien. Au centre d’allotement, chaque abreuvoir est relié au réseau tout-à-l’égout. Ils sont vidangés en fonction du salissement, deux fois par semaine. Quand ce raccordement n’est pas possible, l’installation d’un tuyau d’évacuation vers une pâture ou une haie peut être envisageable à moindre coût. Cela reste possible car l’eau est peu « chargée ».

L’inconvénient de ces grandes réserves en élevage allaitant, c’est le paillage. Il constitue une source de salissement. A Venarey-les-Laumes, la pailleuse sur rail a été « amputée » de ses écarteurs pour éviter que des brins ne tombent dans l’eau.

« Attention aux abreuvoirs isothermes à boule, alerte le technicien. Même s’ils sont dotés d’une importante réserve avec un débit de 30 à 70 l par minute, ils se salissent facilement et il est difficile de juger de la propreté de la réserve. Comme le tuyau de vidange est par ailleurs rarement installé, la seule façon de le nettoyer nécessite de vider le contenu sur l’aire paillée, ce qui constitue une importante source de salissement pour le couchage. »