Faisant suite à la publication à la mi-septembre du rapport de Générations Futures sur les résidus de pesticides dans les fruits et légumes non bio, l’Interprofession des fruits et légumes frais (Interfel) appelle à une véritable information globale des consommateurs sur ces résidus.
Ne pas jouer sur les chiffres
« Bien qu’une information plus claire sur les résidus de pesticides soit nécessaire, la stratégie de la peur de Générations Futures, comparée aux faibles écarts de résultats prenant en compte le bio et le non-bio est contre-productive », ajoute Interfel dans son communiqué diffusé le 23 septembre 2020.
Selon l’interprofession, cette stratégie occulte en effet l’information principale pour les consommateurs, à savoir que « 98 % des fruits et légumes sont en dessous du seuil des limites maximales de résidus (LMR), établies de façon à rester bien en deçà des seuils toxicologiques. »
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Éviter la mésinformation
Une meilleure information des Français sur l’utilisation des pesticides est nécessaire afin qu’ils puissent mieux appréhender la forte progression des pratiques professionnelles et de la réalité de la qualité des produits.
L’interprofession des fruits et légumes frais rappelle ainsi qu’elle s’inscrit dans une démarche de progrès depuis de nombreuses années et ce, à tous les niveaux, pour mieux répondre aux attentes sociétales, au-delà de la qualité des fruits et légumes frais.
Ces évolutions et ces engagements de la filière s’inscrivent notamment dans le plan de filière et les 21 propositions de notre plan de relance. « Le véritable enjeu de santé publique se trouve dans la lutte contre la sous-consommation de fruits et légumes frais », ajoute enfin Interfel.