La proposition de loi sur la maltraitance des animaux « reprend le projet d’une partie du référendum pour les animaux et ne se préoccupe pas des éleveurs », estime le Modef dans un communiqué de presse diffusé le 5 octobre 2020. Si le syndicat concède qu’il est nécessaire d’ « accompagner les producteurs vers une Agriculture plus respectueuse de l’environnement et des êtres vivants », il note que ces changements ont des « conséquences sur les coûts de production ».
Des sujets à prendre « à bras le corps »
Le Modef souhaite donc les députés débattent des « modèles agricoles ». Il voudrait ainsi que d’autres sujets « importants », comme le renouvellement des générations, le « défi du revenu agricole » ou encore l’accès au foncier, soient davantage évoqués par les élus.
Le syndicat demande que « les députés et les sénateurs prennent à bras le corps la question de la rémunération des paysans, d’une loi foncière pour préserver la terre, l’installation de jeunes sur les territoires ruraux… Le Modef rejette cette proposition de loi et revendique une Agriculture familiale renforçant son rôle de pourvoyeur d’emplois et rémunérateur pour les exploitants. »