Entre 2009 et 2011, environ 20 000 hectares d’espaces naturels, agricoles et forestiers étaient consommés chaque année pour de l’habitat. Une consommation annuelle qui a ensuite diminué pour atteindre 15 000 hectares par an depuis 2016, selon une étude publiée ce 13 décembre 2023 par l’Insee.
C’est donc l’équivalent d’une fois et demie la surface de Paris qui est construite en logement tous les ans. Des chiffres qui devraient encore diminuer à l’avenir depuis que la loi Climat et résilience a fixé pour objectif de diminuer le rythme de l’artificialisation des sols entre 2021 et 2031.
La résidence principale devant la résidence secondaire
La construction de résidence principale est la première cause de consommation pour l’habitat de ces espaces loin devant le développement des résidences secondaires.
L’Insee explique le besoin de construction de résidences principales par la hausse de la population (+4,2 % entre 2009 et 2019) et par la baisse tendancielle du nombre moyen d’occupants par logement (2,19 en 2019 contre 2,28 en 2009).
La diminution de la taille moyenne des ménages conduit à une augmentation du nombre de résidences principales nécessaires pour loger un nombre identique de personnes.