« Les clauses miroirs, c’est bien, arrêter de signer des accords de libre-échange c’est mieux », a fustigé La Confédération paysanne fustige dans un communiqué du 6 octobre 2021 en faisant référence au « nouveau mantra » du ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, qui a plaidé une nouvelle fois, au Sommet de l’élevage, pour la mise en place de clauses miroirs qui imposeraient aux produits importés par l’Union européenne les normes environnementales en vigueur pour les 27.

La concurrence déloyale intra-européenne aussi

Le syndicat est d’accord : « Il faut absolument réviser le commerce international pour protéger la souveraineté alimentaire de tous les peuples, les droits des paysans et le climat. » Mais pourquoi alors continuer à négocier des accords de libre-échange avec les règles actuelles ? Se questionne la Confédération paysanne.

 

« Poser cette question sur le seul terrain du libre-échange international évite en outre de s’attaquer à la mise en concurrence déloyale intra-européenne et à la non-régulation des volumes qui livrent les paysans à la guerre des prix », s’agace le syndicat.

 

> À lire aussi : Parole de ministre : Denormandie prêt à se battre pour les clauses miroirs (03/09/2021)